Une généalogie des familles

LA GÉNÉALOGIE DE LA FAMILLE DAHIOT 

 

L'aventure commence pour moi vers la fin des années 80, adhérent du cercle de généalogie de Rennes, pour connaitre un peu les bases pour les recherches. Les recherches débutent avec les livrets des familles des deux cotés. D'abord pour notre patronyme, celui des Dahiot. Il faut allez les consulter aux archives départementales. Il faut parcourir les microfilms. Pas trop de soucis pour la branche des Dahiot. Etant un Dahiot et le rédacteur de cette histoire familiale, il n’y a pas de chauvinisme que de commencer par sa branche. Il n’a pas été compliqué de remonter notre arbre, nous allons en donner les principales branches des Dahiot. La souche prends racine à Plélan le Grand, pas de problème en soit, pas de grands mélanges à l’époque, on se mariait aves des garçons ou des filles de son village, de son entourage proche, du village voisin vers le XVIIIème siècle. Voir pour les veufs ou veuves avec son beau-frère ou belle sœur. Pour le patronyme Dahiot, ce nom, nous le trouvons dès le début des archives paroissiales, qui comment en l’année 1608 avec des baptêmes. Il y a déjà plusieurs couples chez les Dahiot. Mon père Marcel est né sur la commune de Tréffendel en 1924, au lieu dit « Les Haiches », un village situé en limite du territoire de Plélan.

Le grand-père Emmanuel, est né en 1879, au  village du « Quillier », sur la commune de Treffendel, marié en 1905 avec Anne Marie Françoise Hervault, elle était originaire de Plélan, le couple s’installe à Baulon. Il donnera naissance à cinq enfants, mais le 30 août 1918, l’histoire familiale qui nous été transmise, nous apprends que ce jour, la première femme du grand-père Emmanuel, est décédée à 33 ans en mettant au monde des jumelles sans vie vers 15 h. Elle-même décède à 18 heures. Les circonstances des décès retenues par la famille, les causes des décès, du moins pour la mère était que cette dernière était malade de la grippe espagnole. Il faudra attendre l’armistice pour le retour du grand-père de la guerre à Baulon. Emmanuel, le grand-père va se remarier en 1922 avec une célibataire de 33 ans, Antoinette Berhault, qui aurait attendu en vain, le retour d’un fiancé de la grande guerre. Elle était originaire de Tréffendel.

Nous remontons une branche supérieure avec la naissance de Pierre Marie Dahiot, né en 1853 au village du Buisson, commune de Plélan le Grand. Sa mère était Anne Marie Hervault de Treffendel.  Le suivant en remontant notre arbre est Pierre Dahiot, né en février 1821 au village des « Châtaigniers ». Mère : Anne Marie Magdeleine Catherine de Treffendel. Jean Dahiot en septembre 1781, est né au village du « Buisson », sa mère était Renée Morin de Tréffendel. Du grand-père Emmanuel, cultivateur, nous avons des laboureurs et ce Jean Dahiot du Buisson, à partir de ce dernier nous avons des tisserands.

Nous reprenons avec Jean Dahiot, né au Buisson  13 septembre 1781 et marié le 5 février 1808, à Treffendel, avec Anne Lecuyer, dont Jean né le 11 août 1748.  Marié le 15 novembre 1773 avec Renée Morin. Son père Joseph, né en 1698 au "Buisson", marié le 31 juillet 1692 avec Josephe Bouloux de Plélan. Un autre Joseph, prénom très à la mode en ce temps, comme celui de Jean. Joseph, marié le 20 juillet 1728, à Tréffendel, avec Jeanne Crublée. Il est né en août 1669, fils de Julien Dahiot et d’Anne Delalande, née en 1643. Nous arrivons ici au sommet de notre arbre, notre ancêtre commun, Julien Dahiot et d’Anne Delalande.  Julien doit être né vers  1642. Il a été inhumé le 6 juin 1707 à l'âge de 65 ans. Nous avons nos premières archives en 1608 avec des baptêmes avec plusieurs Dahiot, mais issus de quelques différentes familles. Nous nous ne pouvons donc pas retrouver le prénom de son père, supposé Julien et le nom de son épouse.  Anne  Delanlande est décédée le 17 octobre 1726, et dans son acte de décès, il est bien spécifié, veuve de feu Julien Dahiot, tisserand de sa vocation, du village du "Buisson". Ce couple auront huit enfants.

Nous retrouvons Julien à l’enterrement d’un de ses petits fils en 1720. De ce patronyme des Dahiot et de son étude au fil des années et des différentes branches, ce patronyme Dahiot est surtout connu pour y avoir eu pas mal de prêtres ou des curés, et même un moine,  du XVIIème, ou avant sans doute,  jusqu’au milieu du XIXème.


UN DAHIOT SOLDAT DE L'ARMÉE DE NAPOLÉON

 

Comme beaucoup dans les familles, un ancêtre fut un soldat dans l'armée de Napoléon.

Il faut remonter pour notre généalogie à sixième génération pour retrouver le dénommé Dahiot Barnabé.

Sur le site Geneanet nous trouvons : La base des soldats de Napoléon. Dahiot Barnabé possède sa fiche, ayant reconnu dans notre arbre les noms de ses parents. Fils de Jean et de Reine Morin. quoiqu'il s'agit de Renée pour le prénom. Barnabé est né le 16 juillet 1784 à Plailan.

Il est venu du dépôt du 82ème régiment d'infanterie de ligne, le 1er novembre 1806. En qualité de fusilier. Il mesure 1,66 m. Matricule 2009.

Il y a une erreur dans sa date de naissance, Barnabé est né en réalité, la 24 novembre 1783 à Plélan-le-Grand. Il y a donc un mystère dans cette erreur, l'acte de naissance étant là pour le prouver.

Il est né au village du Buisson. Lieu de résidence à priori des Dahiot depuis les premiers actes d'état civil consultables. Il a été baptisé le 25 novembre 1783.

Cet grand oncle........, une fratrie composée de six enfants, une fille et donc cinq garçons. Ma branche, nous descendons de son précédent frère, Jean né en 1781, marié avec Lecuyer.

Anne Perrine.

Barnabé fut donc affecté comme Fusilier au 2ème régiment d'infanterie de ligne, 1er et 2ème bataillons d'élite, le 6 prairial an XIII [26 mai 1805] au 25 janvier 1809.

Je dois l'historique de ce régiment au travail de Diégo Mané, du site Planète Napoléon (Histoire et Kriegspiel).

La première mention du 82ème de ligne sous Napoléon que je trouve dans mes documents (1) figure dans l’ordre de bataille des « Forces de l’Empire au 16 thermidor an XIII », soit, sauf erreur de ma part, au 3 août 1804, l’année d’avant l’incorporation de Barnabé Dahiot. 

Le régiment n’est alors composé que de son 1er bataillon et de son bataillon de dépôt, comptant ensemble 1136 présents, affectés à la 12ème division militaire, et répartis aux Sables (d’Olonne), Napoléon (Vendée), Noirmoutier et île d’Aix, plus 116 hommes aux hôpitaux.

Un coup d’œil à l’incontournable Martinien (2) permet d’emblée de constater que le 82ème de ligne fut l’un de ces « régiments embarqués » qui combattirent surtout dans les Antilles.

 1er et 2 juin 1805, deux officiers du régiment sont blessés lors de la reprise du rocher du Diamant (devant la Martinique) sur les Anglais qui s'y étaient installés en 1803.

Le régiment perd ensuite 10 officiers à la bataille de Vimeiro en 1808 au Portugal, mais ils relèvent très clairement de son 3ème bataillon, indice confortant l’idée que les deux premiers sont restés aux Antilles. On trouvera aussi un 4e bataillon engagé en Allemagne en 1813.

Cette appellation de 1er et 2ème bataillons d’élite interpelle au passage car on la rencontre assez peu souvent fors celle concernant des bataillons de grenadiers réunis. Or Dahiot et ses camarades du document communiqué étaient fusiliers, donc à priori pas « d’élite » selon l’acception habituelle.

Je risque donc l’hypothèse qu’il s’agisse des meilleurs soldats du régiment dont on aura formé ces deux bataillons expéditionnaires, manifestement embarqués sur l’escadre de l’amiral de Villeneuve dans son périple antillais…

Et tout aussi manifestement débarqués dans les îles avant Trafalgar, car on ne trouve aucun officier du 82ème parmi les énormes pertes de ce désastre naval français.

Retour aux Antilles pour la suite et fin de la partie « insulaire » du 82ème de ligne. Un officier est blessé à Santo-Domingo (Saint-Domingue), le 24 janvier 1809, soit la veille de la "mention de fin de présence" de Dahiot au 82ème de ligne. Peut-être y est-il « resté » ?

Peut-être aussi aura-t-il « passé » à l’hôpital de Fort-de-France à la Martinique, juste avant que l’île ne retombe aux mains des Britanniques qui y débarquèrent 16000 hommes les 1er et 2 février 1809, occasionnant la perte de sept officiers au 82ème de ligne, deux autres étant atteints le 19 lors de la prise par l’ennemi du fort Desaix,  alors sous le commandement du général Villaret-Joyeuse et la capitulation française, le 23 février.

Les prisonniers français furent amenés en baie de Quiberon par la flotte anglaise, en vue d’un échange que, fors pour le Gouverneur Villaret de Joyeuse et son état-major, Napoléon refusa, entraînant l’internement des « déboutés du droit d’asile » sur les sinistres pontons d’Albion, dont beaucoup ne reviendront pas… Et ceux qui reviendront, cinq ans plus tard et davantage, le feront sous la Restauration… Qui n’avait que faire des anciens soldats de l’Empire qui donc, pour la plupart, rentrèrent chez eux sans demander leur (énorme) reste.

Bref, rien d’étonnant, en de pareilles circonstances, que la trace du fusilier Dahiot se soit perdue dans les limbes tourmentés de cette époque compliquée.

Diégo Mané

Pour conclure avec ce récit de Diégo Mané, nous savons pas ce qu'est devenu Barnabé, nous perdons sa trace sur Saint-Domingue. Est il resté là bas. Ou à la Martinique. Capturé par les anglais. Ou prisonnier détenu à Quiberon et décédé là bas. Nous trouvons pas de trace d'un Dahiot Barnabé dans des actes de décès en Ille & Vilaine.
 

(1) ALOMBERT & COLIN, La campagne de 1805 en Allemagne, T1, Paris, 1902. 

(2) MARTINIEN, Aristide, Tableaux par corps et par bataille des officiers tués et blessés pendant les guerres de l’Empire (1805-1815), Paris, 1900.
 


LA GÉNÉALOGIE DE LA FAMILLE POUSSIER

De cette première généalogie familliale et les deux suivantes, celle du grand-père Henri et de son mariage avec Thérèse en janvier 1919, nous ouvre de nouveaux horizons, celle de deux familles qui ne sont pas bretonnes à l'origine. La famille de l'arrière grand-père Poussier étant de souche Sarthoise et celle des Hoffmann, des Parisiens, mais des arrières-grands-parents, des émigrés, venus du Grand Duché du Luxembourg vers les années 1840. Naturalisés français en 1913, juste pour les trois hommes de la famille Hoffmann, d'êtres des combattants de cette grande guerre. Etant un passionné de l'histoire quoique de plus normal que de faire un peu de généalogie pour savoir d'où nous venons exactement.

Nous allons commencer par l’arrière grand-père Poussier, Pierre Vincent, né en juillet 1857 à Ballon, une commune de la Sarthe. Il exerce la profession de domestique. Marié le 9 juin 1878 à Souligné sur Ballon avec Louise Valentine Pineau. Louise,  a 17 ans. Le premier enfant à naitre, est Vincent Lucien, le 9 février 1879 à Sainte-Jamme-sur-Sarthe, à « L’oderie ». Le maire de cette commune est Armand Chappée. En 1879, il entre aux forges d'Antoigné à Sainte-Jamme-sur-Sarthe, à la naissance de son premier fils,  Vincent Lucien , il est noté, qu'il exerce la profession de mouleur.


Gustave et medeleine laumelais

Mariage de Gustave et de  Madeleine Laumelais, le 4 mai 1917 à Rennes

Louise pineauLouise Valentine Pineau

Fin décembre 1880, a lieu la naissance de leur première fille Augustine, mais elle décédera à l’âge de 21 mois. Dans la déclaration de naissance d’Augustine il est noté que père Pierre exerce la profession de mouleur en fonte, la naissance a lieu à « L’oderie ». Donc changement de profession pour Pierre.

Puis viendra Louis à la fin de novembre 1882. Il y a un grand changement dans l’acte de naissance de Louis, la déclaration est faite par un certain Pautonnier Auguste Jean, âgé de 26 ans, ouvrier forgeron, qui semble domicilié au lieu dit « L’oderie ». Pour le père, Pierre Vincent, il est fait la mention suivante : actuellement absent. D’après la tradition familiale, Pierre Vincent était en déplacement à Rennes à la fonderie Grenier.

Grenier

Là nous sommes en face d’un mystère, étant trop jeune pour avoir découvert la généalogie des Poussier, seulement réalisé il y a quelques années, après avoir demandé à ma tante Marguerite, la plus âgé de la famille, personne ne savait pourquoi la famille Poussier était venue s’installer à Rennes durant l’année 1885. De son métier de domestique en 1880 il exerce déjà la profession de mouleur sur fonte. Il bénéficie donc d’une très rapide promotion dans un nouveau métier. Comment fut il formé, mystère. En 1882, il travaille à Rennes, dans une fonderie concurrente à priori, celle d'un constructeur d'instruments agricoles, celle de M. Victor Grenier, usine qui était située au 100, rue du Mail à Rennes.

Peut être que nous pouvons avoir une piste sur le déménagement de la famille Poussier de leur Sarthe natale vers la capitale Bretonne de Rennes. Ma mère avait confectionné un cadre avec des photos de famille, grand-père et grand-mère Poussier, et à coté, une vielle photo jaunie par le temps. Il s'agissait du grand-père Pineau. D'après la tante Marguerite ce grand-père Pineau, Arsène Jean, selon la généalogie, il est né en 1838 à Beaufay dans la Sarthe. Il habitait dans une petite maison dans la campagne de Villejean Malifeu. Devenu depuis les années soixante,  le quartier Villejean - Beauregard est un quartier périphérique de la ville de Rennes.

Grand pere pineau

Le grand-père Pineau assis devant sa maison, tenant à la main son fusil de chasse. Il possèdait quelques ruches, d'après la tante Marguerite. Il m'a été impossible de retrouver son acte de décès, de même que celle de Rose Chapelle son épouse dans le département de la Sarthe. Des recherches ont été entreprises dans les archives de Rennes, afin de retrouver une trace et cela sans succès à ce jour.

Famille pineauLouise Pineau avec son père

Six autres garçons naitront à Rennes et une fille. Plusieurs des fils Poussier travailleront aux établissements Grenier, dont mon grand-père Henri comme ajusteur.

Reprenons la généalogie des Poussier de la Sarthe, avec Pierre René, le père de Pierre Vincent, il est né en octobre 1818 à Placé (Sarthe). Marié en 1848 avec Louise Catherine Ribémont.

Nous poursuivons avec une branche supérieure avec René Poussier né en décembre 1778 à Niort la Fontaine, (Mayenne). Nous découvrons alors que la souche Sarthoise, prend racine avec ce René. Marié en avril 1800, à Vivoin, une commune de la Sarthe, avec une certaine Françoise Catherine Lechat. René est décédé en juillet 1848 à Ballon, (Sarthe).

Puis nous continuons avec un autre René, né à Niort la Fontaine, (Mayenne), date de naissance inconnue, les archives étant manquantes pour cette période. Mais René est donné décédé en mars 1804 à Juillé, (Sarthe). Marié avec Jeanne Françoise Margerie, née en mars 1780 à Niort la Fontaine. Le dernier des Poussier trouvé dans cette généalogie est André Poussier, donné décédé en janvier 1778. Marié avec une Renée Truffault. S’arrête là la branche des Poussier pour l’instant peut être !

LA FAMILLE POUSSIER - LES FRÈRES & SOEURS

Le mot de généalogie est un grand mot dans ce paragraphe qui suit, il s'agit là de donner la composition et de la place d'Henri dans cette fratrie de sept frères et deux soeurs. Les parents Pierre Vincent Poussier. Né à Ballon (Sarthe). 1857-1936. Et de Louise Valentine Pineau. Née à Courceboeufs (Sarthe). 1860-1937.

Vincent Lucien Poussier, 1879-1962. Né à Sainte Jamme (Sarthe). De la classe 1899. Dispensé étant l'ainé de huit enfants. Mais a fait une période au 10ème Régiment d'Artillerie, pendant un an. Le 4 novembre il est détaché à la fonderie G. Maury à Nantes et chez G. Sohier, jusqu'au 18 décembre 1915. Décédé en 1962.

Augustine Marie Valentine, 1880-1882. Née à Sainte Jamme (Sarthe).

Louis Auguste, est né en 1882+1932 à Sainte Jamme (Sarthe). De la classe 1902. Engagé volontaire pour quatre ans, le 30 novembre 1902, à Brest à la 2ème Compagnie d'ouvriers coloniale. Réangagé pour six en en septembre 1906. Réangagé volontaire en juin 1911. En janvier 1912. Au Tonkin en octobre 1913, à juillet 1917. 1ère batterie Sibérienne en septembre 1918. Batterie de Chine en 1919. Campagnes de guerre de Madagascar en octobre 1904. Sénégal 1906/1910. Niger 1913. Tonkin, guerre 1913. Sibérie guerre en 1918. En Chine guerre 1919. Contre l'Allemagne du 19 juin 1919 au 20 juin 1919. Affecté au 2ème Régiment d'Artillerie Coloniale en 1921. Marié à Anne Marie Ange Legros en 1922.

Théodore Gabriel Poussier, 1885-1955. Il est né à Rennes. Désigné comme soutien idispensable de famille le 04 mars 1907. Décédé en 1955.

Jules Victor, 1886-1915. Né à Rennes. Tué à l'ennemi au Bois Le Prêtre. Affecté au Régiment de Toul le 2 août 1914. Disparu le 8 juillet 1915.

Lucien Georges Félix, 1888-1914. Né à Rennes. Affecté au 41ème Régiment d'Artillerie. Disparu à Neuville Vitasse, le 5 octobre 1914.

Henri Charles Arsène, 1892-1976. Né à Rennes. Matelot de 2ème classe du 22 octobre 1913. Matelot de 1ère classe au 15 mars 1916. Quatier maître mécanicien au 1er janvier 1917. Décédé en 1976.

Marthe Marguerite, 1894-1966. Née à Rennes. Mariée le 7 novembre 1910, Rennes, avec Félix Robert Blanc De La Combe De Molines. Sous-lieutenant au 48ème Régiment d'Infanterie. Chevalier de la Légion d'Honneur (posthume) - Croix de guerre - Citation : "Engagé volontaire pour la durée de la guerre, malgré une santé délicate qui le dispensait du rude service de l'infanterie. Glorieusement tombé au champ d'honneur, en entraînant sa section à l'attaque, le 28 août 1916, devant Verdun".

Gustave Louis Marcel André, 1897-1975. Né à Rennes. Incorporé le 21 janvier 1917 au 31ème Régiment d'Artillerie. Réformé temporairement en février 1917. Décédé en 1975. Alphonse Théodore Joseph, 1903-1983. Né à Rennes. Décédé en 1983.

Les poussier

En haut à gauche, Gustave, Vincent et Théo et Henri. Rennes le 1er décembre 1915

Famille poussier2Henri, Vincent et Théo, Marthe Margueritte leur soeur et Berthe Femme de Lucien Poussier

LA GÉNÉALOGIE DE LA FAMILLE HOFFMANN

Mariage
 

Comme indiqué  plus haut, la généalogie familiale, l'histoire du grand-père Henri et de son mariage avec Thérèse en janvier 1919, nous ouvre de nouveaux horizons, celle de deux familles qui ne sont pas bretonnes à l'origine. Nous poursuivons avec la famille Hoffmann. Décidément les mystères sont au rendez vous dans notre famille, avec Julien Dahiot, mystérieusement inconnu dans les décès. Avec l’arrière grand-père Pierre Vincent, le Sarthois arrivé à Rennes entre 1882 et 1885. Nous arrivons avec nos arrières grands-parents Jean Hoffmann et Madeleine, née Rivaux. Le couple se marie le 24 mai 1890 à Paris dans le 20ème arrondissement. Jean a 23 ans et Madeleine, 22 ans. Se sont ils rencontrés à Paris, ou bien tous les deux sont arrivés directement du Grand Duché du Luxembourg.

Jean hoffmann 2Maria magdalena rivaux 2

Il y a un document important qui va nous apporter des réponses, l’acte de mariage des époux Hoffmann Rivaux du 24 mai 1890. Jean Hoffmann, dont les deux parents sont donnés décédés. Il est donné domicilié au 36 rue des Envierges, autrefois commune de Belleville dans le 20ème arrondissement de Paris. D’autre part il est signalé que Marie Madeleine Rivaux demeure avec ses deux parents au même domicilié au 36 rue des Envierges, fille majeure de Nicolas Rivaux, gantier et de Marguerite Clesse, couturière. Le mariage est prononcé en présence du frère de l’épouse, Charles Rivaux, âgé de 27 ans, gantier, demeurant à Paris, rue Compans, qui se trouve située dans le 19ème arrondissement. Cette dernière adresse va avoir son importance par la suite.

Nous avons donc des parents de la mariée et le marié demeurant tous les quatre au 36 rue des Envierges, ils sont donc venus à Paris, vraisemblablement en même temps que les jeunes mariés, du moins je le suppose. Il y a aussi ce frère à Paris, Charles, qui se trouve inconnu dans la fratrie, dans les archives familiales, les actes de l’état civil au Luxembourg. Nous avons les enfants suivants : Johann Nicolas, né en 1857. Johann Henrich, né en 1859. Anna Maria, née en 1861 et Maria Magdalena, née en 1866. Ce Charles Rivaux est né en 1862, mais à priori, il est né à Bruxelles. Voilà la raison pour laquelle je ne l’avais pas trouvé dans les archives en ligne de myluxroots, concernant directement la fratrie né au Luxembourg, mais lui en Belgique. Sa fiche nous apprend qu’il est marié avec une Marie Bové, le 27 décembre 1886 à  Hollerich, est l’un des nombreux quartiers de Luxembourg-ville où sont nés beaucoup de nos descendants. Marie Bové est née à Paris en 1858, d’un père né au Luxembourg et d’une mère née dans le ce quartier d’Hollerich. Ce couple auront quatre enfants, tous nés au Luxembourg, mais deux seront notés célibataire dans le 19ème arrondissement.

Cet acte de mariage était donc important pour connaître le parcours de famille Hoffmann Rivaux, des Luxembourgeois naturalisés français en 1913. Il restait pour moi à poursuivre cette généalogie, retrouver les actes de décès de Nicolas et Marguerite Clesse, qui signe sous ce nom, mais dans son acte de naissance il est noté Claisse, voir plus haute dans l’arbre avec un Clees. Je vais la reprendre avec son nom de baptême du Luxembourg, Margaretha Claisse. Margaretha est un prénom dans la variante du Néerlandais, comme Claisse qui provient du prénom Nicolas !

Naturalisation

Famille hoffmann

Romain Hoffmann, Jean leur père et Maurice

J’ai donc cherché dans les archives en ligne sur Paris pour les actes de décès, pas de problème pour retrouver dans les tables décennales du 20ème arrondissement. Nicolas Rivaux est décédé en 1891, soit un an après avoir marié sa fille. Pour trouver l’acte de décès de Marguerite, cela a été beaucoup plus compliqué. Rien trouvé dans les tables décennales de Paris 20ème, puis me ravisant, Marguerite après le décès de son mari aurait pu déménager chez son fils Charles dans le 19ème arrondissement. Et bingo, je retrouve une Marguerite Claisse donnée décédée le 19 mars 1921, sous Claisse et non Clesse comme il était signé dans l’acte de mariage en 1890. Marguerite Claisse, fille de Pierre Claisse, né en 1807, qui était un boulanger au Luxembourg et de Marie Kremer, sa mère, née en 1805 dans le quartier de Pulvermuehl Sandweiler. Luxembourg. Marguerite Claisse est décédée en son domicile au 105 rue de Belleville. Décédée 30 ans après son mari, à l’âge de 86 ans.

Claisse rivaux

Nicolas Rivaux et Marguerite Claisse

Nous allons revenir à Nicolas Rivaux pour la généalogie de la famille, fils de Pierre, né en 1796, peintre en bâtiment au Luxembourg. Et de Margaretha Theisen, né en 1799 à Boust. Moselle. Avec une branche plus haute avec Edmond Rivaux, marié avec Louise Spanier. Je ne peux remonter plus dans ce patronyme.

Par contre je vais retrouver un acte de décès tout à fait intéressant pour notre généalogie, celui du décès de la jeune Alphonsine Rivaux, décédée le 30 novembre 1918, sans doute de la grippe espagnole, les registres de l’époque faisant état de très nombreux décès, avec plusieurs membres de la même famille. Dans cet acte nous y trouvons comme étant présent au décès, un oncle Auguste Rivaux, marchand de meuble, demeurant rue du Général Brunet. Le décès d’Augustine est noté à l’adresse du 233 rue de Belleville, situé dans le 19ème arrondissement. Cet Auguste étant inconnu dans la famille de la fratrie des cinq membres du couple Nicolas et Margaretha. En remontant dans les tables décennales des archives de Paris 19ème je retrouve l’acte de naissance de Jean Auguste Rivaux, le 28 mai 1870 dans le 20ème.  Il ne fut pas facile de retrouver son acte de naissance, car dans l'acte de décès d'Alphonsine, il signe sous le prénom d'Auguste et non, Jean-Auguste. Et ce Jean Auguste va décéder le  22 avril 1952  à Saint Brieuc ! Le couple Nicolas – Margaretha a donc voyagé, puisque nous avons les trois premiers enfants nés au Luxembourg, Charles à Bruxelles et Maria Magdalena au Luxembourg en 1866, nous avons donc une fourchette de quatre années où le couple a pu quitter le Luxembourg pour s’établir à Paris, avec la naissance du jeune Jean Auguste en 1870.

Avec Charles Rivaux, marié le 27 décembre 1886, à Hollerich, avec Marie Bové, née à Paris, mais de parents Luxembourgois, le couple a eu quatre enfants, Moritz Rivaux, né en 1887, Charles Maurice, né en 1889,  Alphons Michel, né en 1891, et Alphonsine née en 1900, tous nés au Luxembourg. Charles est donc arrivé à Paris assez tardivement.

Pour compléter la descendance de Margaretha Claisse, plus haut dans l’arbre, elle était la fille de Pierre Clees, maçon et d’Anna Conrardi, née en  1779 au Luxembourg-Saint-Michel. Rien de plus.

Maintenant je vais attaquer la généalogie de la branche des Hoffmann. Une généalogie qui va être très intéressante et nous faire voyager entre les différentes familles, entre le Luxembourg, la France et l’Allemagne, et la Prusse !

Notre doyenne de la famille, Marguerite Poussier en 2014, ou avant, me racontait l’histoire de la famille Hoffmann, avant de me plonger dans les recherches dans les archives du Luxembourg. Cela ne fut pas facile en 2014, les actes de l’état civil Luxembourgeois étant à cette époque rédigée en langue allemande. Mais j’avais déjà retrouvé des archives sur la famille de Jean Hoffmann, la fratrie au Luxembourg, qui a priori d’après la tante Marguerite, Jean son grand-père étant le seul venu s’installer à Paris. Ayant perdu ses parents quand lui et ses frères et sœurs étaient encore bien jeunes. Une famille de huit enfants, d’après Marguerite, son grand-père, Jean quelle n’a jamais connu, car il était décédé le 1er novembre 1918, de la grippe espagnole. Mais l’histoire de la famille Hoffmann, lui fut racontée par sa grand-mère Marguerite, décédée en 1945 à Rennes. Après avoir perdu son mari et sa fille Margueritte Clémentine Augustine, née en octobre 1891, cette dernère décédée de la grippe espagnole après son père, le 28 novembre.

Margueritte hoffmann

Margueritte Clémentine Augustine

Elle perd aussi sa fille ainée Thérèse, celle qui deviendra ma grand-mère, née le 6 mars 1891. Le mot perdre prend dans son sens, le faite de s’être mariée  le 9 janvier 1919 avec Henri Poussier. Donc plus de mari, plus sa fille,  à travailler au magasin du Faubourg Saint Honoré. Thérèse mariée, puis la naissance de Marguerite le 6 mars 1920 et le couple qui déménage à Rennes, il ne restera plus que pour Marguerite Hoffmann à liquider le magasin d’ameublement du Faubourg Saint Honoré.

Magasin du foubourg saint honore 1

Thérèse, sa soeur Margueritte, sans doute la grand-mère Marguerite Claisse, Madeleine Rivaux, Jean Hoffmann, homme inconnu, Romain Hoffmann, Maurice Hoffmann et une employée du magasin. Magasin au 20 rue Bolivar, Paris 19ème.

Donc nous reprenons ce que la tante Marguerite me raconta de ses souvenirs de son grand-père Jean Hoffmann, il avait six frères et deux sœurs, à la mort de ses parents, frères et sœurs furent tous placés dans la famille Hoffmann, chez des oncles, (ou tantes) Jean fut celui qui fut le plus mal placé, mal traité, pas grand-chose à manger, il mangeait dans la gamelle du chien, dixit Marguerite. Il aurait eu un frère qui fut musicien au philarmonique de Berlin. Eh bien j’ai encore rien retrouvé pour cela. D’après la grand-mère de Marguerite, Marguerite Hoffmann, quand Jean son mari retournait au Luxembourg dans sa famille, il y retournait, il avait donc encore des attaches sentimentales au pays, chez son frère ou ses sœurs, mystère. Toujours est-il que l’arrière-grand-mère racontait à la tante que Jean était « embauché » dans l’usine, la brasserie familiale. Nous aurons l’occasion de parler d’une brasserie du Luxembourg, celle d’un certain Jean-Baptiste Hoffmann, de la Brasserie du Lion à Hollerich et de son maitre brasseur, un certain Mathias Hoff.

Brasserie hollerich

Bayerisches Brauhaus "Zum Löwenbräu"- J. Marschall, Hollerich - 1901

Nous allons reprendre notre arbre généalogique, la tante Marguerite a semble t il inversé l’ordre entre les garçons et filles de cette famille de huit enfants, d’après mes recherches. Johann Hoffmann, est né le 18 septembre 1867, au n° 8 Muhlen, Pfaffenthal. Luxembourg, il était le fils d'Heinrich Hoffmann, né le 3 octobre 1835 à la Caserne du Saint-Esprit. Luxembourg. Décédé en 1878, à l'âge de 43 ans. Marié le 25 juillet 1857 au Luxembourg, avec Florentine Hoff.

De cette famille Hoffmann/Hoff est donc né huit enfants : Anne Caroline, 1838. Catharina, 1857/1857. Margaretha, 1859/1859. Mathias, 1861/1939. Magdalena, 1863/1863. Elise ou Louise, Elisabeth Hoffmann 1865/1947. Johann, 1867/1918. Florenz, 1869/1878. Caroline, 1871/1872.

De cette fratrie de neuf enfants, Johann à perdu, cinq de ses soeurs en bas âge. Johann avait 6 ans quand sa mère décède, et 11 ans au décès de son père. Il avait qu'un seul frère Mathias, né en 1861, que je n'arrive pas à retrouver, nul part dans les documents des états civils, rien sur le Luxembourg, pas de mariage connu, pas de décès, rien sur Paris où se le patronyme Hoffmann est fort implanté. 

Mais la réponse est venue du forum par internaute avec lequel cette personne m'a apporté beaucoup de réponses sur la généalogie des Hoffmann au Luxembourg, ayant une bonne connaissance des archives du pays, des journeaux de l'époque, de la langue allemande présente dans tous ou presque les actes de l'état civil. Un premier lien est établit avec la soeur de Mathias, Louise, avec la nécrologie de son mari, l'avis mortuaire. Mme J. P. Steichen.

Deces steichen

Il est question dans cet avis mortuaire de Luxembourg, Sarrebruck, Esch-Alz, Rumelange et Paris. Cette ville de Sarrebruck est une nouvelle piste. Et l'avis de décès de Mathias, le 6 mars 1939.

Deces mathias hoffmann

Ce dernier avis est très parlant, il est question de Mathias Hoffmann, veuf de Marie Royer, que son inhumation aura lieu dans le caveau de la famille à Metz. Nous y voyons des noms, Lucia Hoffmann, et une mademoiselle Marguerite Hoffmann, deux de ses filles sans aucun doute. La chasse aux actes de mariage du couple, de décès, des naissances est lancé. Bienvenue dans les tables décénales des archives municipales de la ville de Metz. Le couple va se marier le 1er juillet 1882 à Metz avec Maria Isabella Royer, née le 4 février 1859 à Châlons-sur-Marne. Mais cette denrière décédera, le 8 septembre 1895 à l'âge de 36 ans. Le couple auront deux filles, Lucia Maria Catharina Hoffmann, née le 4 février 1884 à Metz? et décédée à Echternach. Grand Duché du Luxembourg., à l'âge de 93 ans?. Et Marguerite Marie-Louise, née le 12 juin 1886 à Jarny. Meurthe-et-Moselle. Décédée le 1er mai 1975 à Kehlen. Luxembourg, à l'âge de 88 ans. Dans l'acte de mariage de Mathias, il est noté qu'il exerce la profession de comptable. 

Mathias a donc quitté lui aussi le Luxembourg pour la Moselle, où nous y trouvons dans les actes de l'état civil de très nombreux Hoffmann, beaucoup de citoyens allemands.

Mais cette pub où nous trouvons Mathias est désigné comme étant gérant d'un magasin de vélocipèdes, annonce parue dans le journal, Le Messin, le 25 mars 1893.

Pub hoffmann

Le commerce de vélos de E. Eclercy à Mülhausen/Mulhouse, au 15bis rue des Clercs à Metz

Faillitehoffmann

Mais trois ans plus tard, il semble que le commerce de Mathias est en liquidation.

Il reste dans la fratrie, Elise ou Louise, Elisabeth, selon les états civils, née en 1865 et mariée en 1886 au Luxembourg, avec certain Johann Peter Dominik Steichen. Le couple aura un seul fils, Jean Mathias Jules, né en 1887, après nous trouvons plus rien sur ce couple, aucun acte de naissance pour d'autres enfants, rien pour des actes de décès du couple. 

Johann Steichen,  est décédé en janvier 1934. Il a eu trois frères, Jean Victor, qui sera un médecin généraliste, Eugène et Edouard, un autre médecin généraliste à Rumelange.  Rumelange est une ville et le chef-lieu de la commune portant le même nom située dans le canton d'Esch-sur-Alzette. Il y a une rue au nom d'Edward Steichen, au 9, Rue Edward Steichen, il y a les Hôpitaux Robert Schuman.

L'histoire de la tante Marguerite et du placement des frères de Johann et de ses soeurs chez les oncles ou tantes éventuellement, est apparement bien compromis des souvenirs, que nous ne mettons pas en doute, que le jeune Johann a été placé dans la famille d'un oncle, comme son frère Mathias et sa seule soeur survivante, de cette fratrie, mais il faut toujours garder en mémoire que les témoignages, mêmes très sincèreres, peuvent être bien différents de la réalité historique. 

Leur mère Florentine Hoff : est née le 25 septembre 1836 à  Marmoutier Saverne (Bas-Rhin). Décédée le 27 janvier 1873 - Luxembourg, à l'âge de 36 ans. Son père était Florenz Hoff, né le 5 novembre 1808 à Marmoutier. Bas-Rhin. Tisserand de lin. Marié à Margaretha Fenis, née le 21 avril 1807 au Luxembourg. Décédée au Luxembourg. Florenz Hoff était le fils d’Augustin Hoff, né en 1781 à Marmoutier Bas-Rhin. Décédé le 21 mai 1855 à Marmoutier Bas-Rhin, à l'âge de 74 ans. Tailleur d'habits. Marié avec Martha Schneider. Décédée le 2 novembre 1845 à Marmoutier Bas-Rhin, à l'âge de 60 ans.

Cet ancêtre Florenz, est né à Marmoutier, a donc immigré au Luxembourg. Il y a eu une première fille à naître, Françoise Hoff, née le 2 février 1830 à Marmoutier. Mariée le 15 juin 1850 au Luxembourg, avec Mathias Marting. N’ayant pas retrouvé plus sur les Hoff au Luxembourg, juste le mariage de la sœur de Florentine, leur père ne se trouve pas référencé dans l’arbre généalogique en ligne de la famille Hoff de Marmoutier. Enregistré en France sous le prénom de Florent. Nous allons grimper au sommet de l’arbre des Hoff, avec l’ancêtre commun arrivé en France avec un Louis Hoff, né vers 1658 à Haldenwang, en Bavière, Allemagne. Marié vers 1678 avec Anne Marie Lang, elle aussi originaire de ce village de Bavière.

Nous allons terminer la généalogie des Hoffmann, espérant un jour retrouver un document nous permettant de remonter encore plus loin dans le temps à plus loin encore.

Heinrich Hoffmann, est né à la Caserne du Saint-Esprit, il était un des huit enfants d’un autre Johann Hoffmann, nous le savons décédé le 18 février 1844 au Luxembourg. Ce Johann Hoffmann étant le dernier élément le plus haut dans l’arbre, pour la simple raison qu’il est venu de la Prusse.

En couple avec Catharina Grethen, couple  bien répertorié comme étant non mariés, entre les années 1823, 1825, 1827, 1829, 1831?. Et mariés en 1833, 1835, 1837, 1840 et 1842. (Selon des nouvelles sources, le couple Heinrich et Catharina se sont mariés le 19 janvier 1823. Catharina Grethen, est née en 1801 à Sichenhof (Val des Bons-malades) à Luxembourg-Ville, dans un quartier situé nord-ouest Luxembourg. Décédée le 10 juin 1861 au Luxembourg, à l'âge de 60 ans, soit huit enfants : Dominick, 1823. Guillaume, 1825. Elisabeth ou Marie Louise, 1827/1901. Catherine, 1829/1854. Maria, 1831/1886. Elisabeth, 1833/1904. Heinrich, 1835/1878. Catherine, 1837/1838.

L'histoire de cette fille Elisabeth ou Marie Louise, est assez étonnante, mariée en 1846 avec un Nicolas Hoffmann, fils de Jacob ou Jacques Hoffmann et de Maria Schandeler. Mariée donc avec un homonyme, ce couple auront 13 enfants. Dont en exemple une certaine Catharina, né en 1851 et mariée avec un Johann Grethen.

Ce Johann Hoffmann était un sous officier dans la 30ème  compagnie de garnison prussienne à Caserne du Saint-Esprit. Ne pouvant pas monter allez plus haut avec ce Johann Hoffmann, né sans doute en Prusse, couple non marié, donc rien dans un acte de mariage du couple. Pourquoi ne furent ils pas mariés, voici un mystère supplémentaire. Quand au nom de la famille Grethen, elle semble bien implantée au Luxembourg, depuis plusieurs générations. L’ainé du couple Johann et Catharina, Dominick est né en 1823.

L'aînée donc, Dominick ou Dominique va se marier en 1848 avec une certaine  Johanna Liebegott, naîtrons de ce couple six enfants, le malheur va frapper ce couple dans la totalité de la fratrie. Pour quatre garçons et une fille, d'un décès d'un des enfants à 25 jours, un an, 19 mois, 13 mois, 5 ans et la plus âgée à l'âge de 10 ans. 

Dans l'acte détat civil concernant le mariage de son fils Heinrich, il est noté que son père exerce le métier de Brunnen-Inspector, soit selon la traduction possible ; Inspecteur des Eaux ou inspecteur des fontaines (ou ...des puits), résidant dans cette ville, où il était décédé le 18 février 1844.

Après que Johann, et sa carrière militaire achevée, il a obtenu ce poste à la ville de Luxembourg. Si nous faisons un rapide calcul concernant une date possible de sa naissance, 1823 avec une moyenne de 25 ans pour former ce couple, cela nous donne 1798, une date possible de naissance.

Mais coup de théâtre, sur le site de luxroots.com, le site internet du Centre de Généalogie du Luxembourg, il est noté les liens amis et je suis tombé sur le site internet de FamilySearch, un service fourni par l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours. Avec un abonnement gratuit de 15 jours. Nous y retrouvons toutes les archives dépouillées du Luxembourg, depuis le XVIIIème.

Un excellent moteur de recherche et des arbres généalogiques. Mais les actes des états civils, sont les documents originaux, mais chaque document se trouve traduit avec les noms des personnes, date de naissance, de décès filiation pour les mariages, car ils sont en principe rédigés en allemand. Et FamilySearch a donc traduit l'acte de décès de Johann Hoffmann et avec l'élément déterminant qui nous manquait, celui de sa date de naissance et son lieu. Nous savons qu'il était un soldat Prussien arrivé au début des années 1815.

Je possède donc son année de naissance, cela est déjà important, 1792. Il est né à Hoyerswerda. (Bezirk-district) de Liegnitz, qui était une province prussienne de Silésie. Ce district de Liegnitz était à l’époque un district de la province prussienne de Silésie. Il fut existant de 1815 à 1945 et comprend la partie nord-ouest de la Silésie.  

Il me reste maintenant à retrouver, à remonter encore un peu plus haut l'arbre généalogique de Johann Hoffmann en Allemagne, retrouver son acte de naissance.

Johann avait 31 ans, à la naissance de son premier enfant Dominick en 1823. Catharina était neuf ans plus jeune que son compagnon, le couple ne fut jamais marié en fin de compte. Notre Johann avait 22 ans en 1814 ou 1815 officiellement, quand cette garnison est venue s'installer à la Forteresse de Luxembourg.

Nous avons la bataille de Hoyerswerda, qui eut lieu le 28 mai 1813. Entre l'armée française commandée par le maréchal Oudinot et les forces prussiennes sous les ordres du général de brigade Friedrich Wilhelm von Bülow. Elle verra la défaite des troupes prussiennes. 

Nous pouvons penser que le jeune Johann, qui avait 21 ans en 1813, devait être à cette date, un conscrit et imaginons qu'il a participé aux combats de son pays à Hoyerswerda.

La Forteresse de Luxembourg

Michel engels 20 le corps de garde principal

La garnison prussienne au corps de garde principal, gravure de Michel Engels (1851-1901).

En 1795, la ville de Luxembourg est prise par les troupes de la Révolution française. Le duché de Luxembourg est à présent intégré au département des Forêts dans la République française, puis dans l'Empire français

Suite au traité d'Utrecht en 1713, les hollandais, remplacent les français. Après quoi les troupes autrichiennes reviennent en 1715 pour y rester 80 ans.

En 1815, après la défaite finale de Napoléon Ier, la bataille de Waterloo, le Congrès de Vienne, le Luxembourg, est élevé au rang de Grand-duché, il sera gouverné en union personnelle par le roi des Pays-Bas. Le roi et le grand-duc néerlandais, accepte de partager la responsabilité de cette forteresse avec la Prusse. Cette dernière étant l'une des deux plus grandes puissances allemandes en Europe. A l'origine cette garnison devait compter 6 000 hommes, mais il y aura jamais plus de 4000 hommes dans cette ville du Grand-duché du Luxembourg. Il serait trop long ici pour expliquer l’histoire du Luxembourg avec l’administration par la Belgique, puis ses troupes néerlandaises et prussiennes, qui tiennent la ville de Luxembourg. La victoire prussienne sur guerre austro-prussienne de 1866, donc il y a toute l’histoire de compilée ici sur ce lien.

 

Explications de REMY Nicolas-Denis du forum :  Les forums de Planète Napoléon, le 07 juillet 2023
Concernant la 30ème compagnie de garnison (30. Garnisonkompagnie) :

Elle se construit dans le cadre de la Confédération Germanique dont Luxembourg est une place forte occupée par des représentants de toutes les forces des états de la Confédération, même si certains sont plus en force que d'autres (Prusse et Autriche en particulier) dès le 1er traité de Paris (30 mai 1814) mais surtout du Traité de Vienne qui mettait en place la Confédération Germanique et le rôle militaire de chaque état. Certaines villes, comme Luxembourg ou Francfort sur le Main, étaient des forteresses confédérales dans lesquelles chaque état avait un rôle.

En 1814, c'est d'abord l'Autriche qui conserve la place, mais la Prusse l'obtient en 1815 avant qu'elle ne soit transformée en place militaire confédérale et organisée comme telle en décembre 1815.

Chaque régiment de ligne organisait outre son bataillon de dépôt (Ersatzbataillon) un garnison bataillon, notamment pour recevoir les gens punis (le second de chaque compagnie était le chef de la section disciplinaire du bataillon). Note importante, tous les bataillons ont le même uniforme à distinctive jaune.

Je n'ai pas d'information sur la 30ème compagnie en particulier qui semble en 1815 appartenir au 8. Garnisonbataillon, mais en 1818 la réorganisation de l'armée fait que chaque régiment à une compagnie de garnison nommée Garnisonkompagnie (numéro du régiment). Je suppose donc que la compagnie était attachée au 30ème régiment d'infanterie, elle-même rattachée à un bataillon de garnison mais dont j'ignore l'organisation (vraisemblablement le 8ème), car à cette époque les nouvellement créées divisions prussiennes disposent aussi d'une compagnie de garnison. Cette compagnie n'a pas pour but de combattre mais d'entraîner les nouvelles recrues régimentaires ou spécialisées (cadres divisionnaires). Il est possible que l'ancêtre n'ait pas combattu.

Pour l'affectation, la compagnie était basée à Luxembourg ou à Trèves (Trier, siège de l'état-major régimentaire) en fonction des périodes. Si c'est un officier ou un spécialiste du génie, il est possible qu'il ait été posté en permanence dans la première forteresse; car ce régiment a été le seul a faire des séjours au Luxembourg (selon les données que j'ai).

Avec la séparation du Luxembourg de la Confédération Germanique suite à la décision du roi de Hollande de devenir neutre en 1839 et des échanges de territoires (notamment la cession du Nassau à la Confédération), le Luxembourg perd toutes ses troupes allemandes et les familles qui voulaient le rester.

En 1839, il avait du avoir quitté l'armée et choisi de rester au Luxembourg pour une raison, voire des raisons, que j'ignore, et devenir citoyen du Grand duc de Luxembourg et Roi de Hollande (ou des Pays-Bas selon les traductions).


En 1823 son fils  Dominick est né à la Caserne du Saint.Esprit.  Guillaume en 1825 est né à la Caserne du Rham. Puis  Elisabeth en 1827 à Caserne de la Congrégation.   Catherine en 1829 à la Caserne de la porte.  Maria en 1831 à la Caserne du Saint Esprit.  Elisabeth en 1833 à la  Caserne du Saint Esprit. Heinrich en 1835 à Caserne du Saint Esprit.  Catherine en 1837 à  la Caserne du Saint Esprit.


Au décès de  Johann le 18 février 1844, il est noté qu'il était Inspecteur des fontaines ou des puits  à la ville de Luxembourg. Un inspecteur des fontaines et des puits dans une forteresse est que même s'il n'est que simple sous-officier (à cette époque pour un roturier c'est déjà beaucoup), montre qu'il a une spécialité dans le travail des mines et des sapes (donc dans le génie civil et militaire). En effet, l'eau dans une forteresse, c'est fondamental à la fois pour la boisson, mais aussi pour éteindre les incendies et le nettoyage des édifices publics (rues, bâtiments) et des personnes. Il ne faut pas oublier que les épidémies ravageuses comme le Typhus ou le Choléra venaient d'un manque d'hygiène (notion peu connue à l'époque).


Merci à REMY Nicolas-Denis du forum :  Les forums de Planète Napoléon

 

En 1741, la Prusse part à la conquête de la majeure partie de la Silésie. Le royaume de Prusse (en allemand : Königreich Preußen) est un ancien État européen formé en 1701 et intégré en 1871 à l'Empire allemand, dont il est la composante principale ; il disparaît en 1918 lorsque l'Allemagne devient une république. L'arrondissement de Liegnitz est un arrondissement prussien de Silésie qui existe de 1742 à 1945. Son chef-lieu et siège du bureau de l'arrondissement est la ville de Liegnitz, qui forme son propre arrondissement urbain à partir de 1874. L'ancien arrondissement appartient désormais à la voïvodie polonaise de Basse-Silésie. Les arrondissements sont gérés par des administrateurs entre 1781–1794, nous trouvons Maximilian Friedrich von Gaffron und Oberstradam.

 

Toujours est il que maintenant nous avons un bon aperçu avec la généalogie, l’origine du couple Hoffmann Rivaux, naturalisés Français à Paris en 1913 et l’histoire de notre famille avec Henri et Thérèse. Mais il nous reste encore à écrire sur la famille Hoffmann, l’histoire de la brasserie familiale.

 

La Brasserie du Lion à Hollerich

Brauerei hollerechjbh

Nous revenons à la Brasserie du Lion à Hollerich,  qui devait d'àprès moi, avec ce Jean-Baptiste Hoffmann, devait être reliée à la famille de mon ancêtre Johann, selon la tradition familliale. Je ne veux pas dire que nous devons relier absolument ce Jean-Baptiste Hoffmann à Johann Hoffmann, mais il existait bien une brasserie au Luxembourg au nom d'un Hoffmann. Cette histoire de brasserie familliale où l'arrière-grand père, avait donné un coup de main lors de son déplacement au Luxembourg semble bien compromis pour moi. 

Cette brasserie sous le nom de "Bayerisches Brauhaus zum Löwenbräu", est reprise par Jean-Baptiste Hoffmann en 1895, puis en 1899, elle devient la Brasserie du Lion: J.B. Hoffmann & Cie, avant de faire faillite en 1901. Johann avait 28 ans lors de la reprise de la brasserie, marié en 1890 à Paris. Il est fort concevable que ce dernier pouvait avaoir aidé, travaillé là bas, mais à priori rien ne semble relier, avoir un lien famillial avec ce Jean-Baptiste. Nous le trouvons pour l'instant dans aucun document de l'état civil au Luxembourg. Johann avait deux oncles, Dominick ou Dominique, marié et père de six enfants. Nous l'avons vu plus haut, aucun des enfants n'ayant survécus. Sinon nous avons un second oncle Guillaume, né en 1825, qui je n'arrive pas trouver de filiation future. Peut être que ce Jean-Baptiste Hoffmann est un descendant de Guillaume. Ou bien s'agit il d'un Hoffmann d'une autre branche.

Le changement de nom de la brasserie,  "Bayerisches Brauhaus zum Löwenbräu". La brasserie bavaroise, alors qu'à l'origine, elle fut fondée en 1853, sous le nom de la  brasserie d'Hollerich par  Théodore Buchholtz. Puis en 1855, sous le nom de la brasserie d'Eich. Eich est un quartier du Luxembourg.
Il est dit Le maître brasseur bavarois nouvellement engagé détient également une participation dans le capital, lors de sa transformation en société : en 1899, la Brasserie du Lion: J.B. Hoffmann & Cie. Il y avait donc un nouveau brasseur bavarois, alors que Mathias Hoff n'était un bavarois. Mais nous n'avons pas le nom de ce nouveau brasseur. Notre 
Jean-Baptiste Hoffmann aurait pût être un investisseur venu d'Allemagne. Mais non à priori.

Une réponse est arrivée sur le forum de geneanet concernant ce Jean-Baptiste Hoffmann et sa filiation, merci à l'internaute du Luxembourg pour la traduction et les recherches dans les gazettes du Luxembourg. Dans la chronique de la capitale », de Luxembourg-Ville.  Un entrefilet du 13 mars 1896, où il est dit « Le sieur transporteur [Spediteur] J. B. Hoffmann d’ici a vendu son commerce de transport [Speditiongeschäft] ce jour au sieur directeur d’assurances et rentier N. Philippart-Eicher d’ici. Monsieur Hoffmann consacrera désormais sa puissance de travail entièrement à sa nouvelle brasserie à Hollerich. »  

Il existe un second article qui semble intéressant, car il détaille la famille du brasseur, en date du 19 juillet 1898 : « Hesperange. Dimanche soir vers 9 heures un train de voyageurs vide des chemins de fer secondaires, passait à cet endroit vers Remich ; de la direction opposée venait la calèche du brasseur de bière Hoffmann de Hollerich, dans lequel se trouvaient madame Hoffmann avec leurs deux filles, ainsi que le propriétaire de carrière (de pierres) monsieur Lamock de Aspelt. À l’approche du train, le cheval s’est effarouché et a repoussé la calèche dans la locomotive. Les deux jeunes demoiselles ainsi que monsieur Lamock ont pu se sauver en sautant. Madame Hoffmann fut jetée de la calèche juste devant la locomotive. Grâce au frein à vapeur, le conducteur a réussi à arrêter le train, de sorte que la dame en a été quitte pour sa peur. »

En 1895, "Bayerisches Brauhaus zum Löwenbräu", elle fut reprise par Jean-Baptiste Hoffmann. Ce débit de la brasserie "Löwen-Keller", est dirigé par un certain Mathias Hoff - Kuhnen, ancien maître-brasseur de la Brasserie d'Eich (Dem Herrn Mathias Hoff, Schenkwirth zu Hollerich, geboren zu Mastershausen (Rhein-Preußen) am 18. Februar 1857, wird am 27. Juni 1905 die Naturalisation verliehen). Nous lisons donc que ce Mathias Hoff, fut naturalisé Luxembourgeois le 27 juin 1905. Il était né le 18 février 1857, dans le village de Mastershausen, située dans l'arrondissement de Rhin-Hunsrück, en Rhénanie-Palatinat, dans l'ouest de l'Allemagne. Ce Mathias Hoff va contracter mariage par deux fois.  Avec une veuve, Kunen Barbara, le 6 septembre 1886 à Luxembourg. Et le second mariage, le 6 octobre 1909 avec certaine Alzin Marie à Hollerich.

Personnellement je pensais que ce Mathias Hoff était un membre de la famille de Florentine Hoff, mais non à priori, ce patronyme est fort connu au Luxembourg et en Allemagne, il s’agit en réalité d’une pure coïncidence.  En 1889, la brasserie du Lion, est transformée en une société : J.B. Hoffmann & Cie, sous la direction de Jean-Baptiste Hoffmann (avec participation de 200.000 fr au capital). En 1901 cette dernière est déclarée en faillite.

La piste de la brasserie du Lion à Hollerich et de ce Jean-Baptiste Hoffmann est une fausse piste, il s'agit d'un homonyme, il y a de très nombreuses familles Hoffmann au Luxembourg, tous venus d’Allemagne. Ayant remonté cette lignée, il n’y a aucun lien avec la branche des Hoffmann Johann, à priori. Donc aucun lien de parenté se rattachant avec descendants, qui aurait travaillés dans cette brasserie.

Une seconde piste est encore ouverte avec juste une ligne parue sur le site de L'histoire industrielle du Luxembourg. Il y a une page consacrée aux Brasseries au Luxembourg. Juste cette info concernant une certaine Margaretha Hoffmann * 16.8.1892, Tochter von Heinrich Hoffmann, Brauer. A priori dans la généalogie Hoffmann et de la branche d'Heinrich Hoffmann, il y avait bien eu une Margaretha, mais décédée à la naissance. J'ai donc écrit à l'adresse mail D'Industriegeschicht vu Lëtzebuerg et reçu dès aussitôt une réponse de M. Jean-Marie Ottelé, le responsable du site, m'indiquant, que cette information provenait d'un journal annonçant la naissance de cette Margaretha par son père qui était un brasseur. J'ai donc remonté l'arbre de cet Heinrich Hoffmann, et il s'agit d'un second homonyme, rien à voir avec notre arbre.

Puis voici une dernière recherche concernant un membre possible de la famille Hoffmann pour une brasserie. Sur le dit site de L'histoire industrielle du Luxembourg.il y a un nom qui a attiré mon intention, celui de Steichen. Voici un lien sérieux, un certain Nicolas Steichen en date de l'année 1877 ; Il semble associé à un certain Jean-Pierre Sinner - Steichen (* 1815). Selon les infos, cette brasserie - Distillerie Nicolas Steichen, Larochette-Bei der Oligsmühlen/bei der Ölmühle.
J'ai donc remonté l'arbre de ce Nicolas Steichen et échec, cette branche des Steichen de trouve encore aucun lien avec ceux des Hoffmann/Steichen.  Elise ou Louise, Elisabeth Hoffmann, la sœur de l'arrière grand-père  Johann, devenu parisien. Nouvelle déception quand même, l'histoire de la brasserie familiale, prend l'eau ! 

A suivre peut être !

Date de dernière mise à jour : 17/05/2024

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